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Le terme « coopération internationale en éducation » (CIE) se réfère à une multitude d’acteurs qui apportent un appui, en particulier dans les pays du Sud, en vue du développement de leur système éducatif. Il est donc utile de préciser QUI se cache derrière la CIE.

Siège de l’UNESCO (source : www.unesco.org)

Les acteurs de la CIE sont divers. Nous trouvons les grandes organisations internationales. Et là, il faut distinguer les organismes multilatéraux (coopération de trois Etats et plus) des organismes bilatéraux (coopération entre deux Etats). Dans le premier, nous retrouvons des organisations telles que l’UNESCO, l’UNICEF, la Banque mondiale, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) etc. Le second est généralement constitué des agences d’aide au développement des pays telles que l’Agence Française de Développement (AFD), la Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) etc. N’oublions pas d’évoquer le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) qui fédère un certain nombre de ces organisations multilatérales et bilatérales.

A côté de ces organisations internationales constituées principalement d’Etats, il y a les organisations non gouvernementales (ONG), également appelées associations de solidarité, qui sont très actives dans la CIE. Ce sont des institutions privées qui a priori ne représentent pas les intérêts d’États et sont à but non lucratif. Certaines peuvent avoir un arrière-plan religieux. Parmi les ONG connues, nous pouvons citer Save the Children, Aide et Action International, ActionAid etc.

Photo de promotion de l’ONG Aide et Action (source : www.linkedin.com)

Enfin, d’autres acteurs que nous avons tendance à moins regarder, mais qui ont pourtant une place croissante dans la CIE, sont les fondations privées et les centres de recherche. Les fondations privées se distinguent notamment des ONG par la constitution de fonds propres. Parmi les grandes, nous pouvons notamment mentionner la Fondation Bill et Melinda Gates ou la Fondation Aga Khan qui mettent en place des moyens collossaux pour agir dans le domaine du développement en général, et en grande partie dans l’éducation. Les centres de recherche internationaux (universités, bureaux d’experts, etc.) peuvent aussi être considérés comme des acteurs de la CIE dans la mesure où ils apportent une certaine expertise, à la demande des Etats, d’organisations internationales publiques et privées, dans les pays en développement, en vue de contribuer à l’amélioration des systèmes éducatifs.

Tous ces groupes d’acteurs que nous venons de décrire ne sont pas homogènes. Leurs modes de gouvernance, objectifs, lieux et types d’intervention peuvent grandement varier. Que ce soit à travers de futurs articles dans le blog ou des ressources mises à disposition, nous présenterons l’action d’acteurs spécifiques.